Pour tous travaux de construction, la première tâche consiste à assurer un bon terrassement. Il s’agit là d’une étape réellement indispensable pour jouir d’un logement bien fondé, pérenne, et sécuritaire. Ce chantier déterminera donc la suite de l’ouvrage de construction. Cependant, le terrassement demande une certaine technicité et est rattaché à des normes qu’il est indispensable de considérer. Dans cet article seront détaillées les principales étapes pour réussir le terrassement de sa future maison.
Commencer par le bornage
La première étape constituée par le bornage concerne l’étude du terrain de construction. Pour certains terrains, il est nécessaire, avant cela, d’utiliser une machine de forage pour exécuter des sondages en profondeur, et ce dans le but de connaître les propriétés chimiques du sol. Pour les zones à risque, il est aussi primordial d’étudier les degrés sismiques. Toute la suite des travaux dépend du type de ce terrain à terrasser, en d’autres termes, de sa propriété physique, de sa propriété mécanique, de sa situation, de sa superficie, etc. Le bornage, également appelé piquetage permet de délimiter la propriété. Au cours de l’étude, le titulaire du projet pourra faire correspondre le terrain à son plan de logement. Dans ce sens, les maîtres d’ouvrages peuvent déjà repérer où ils vont placer les tuyaux pour le système de canalisation. Ils en profiteront pour définir les différents niveaux de terrain. Cette étape est aussi indispensable pour que la construction ne dépasse pas la limite exploitable par le propriétaire. Par conséquent, l’appel à un professionnel est indispensable. Rendez-vous sur qualiblue.com pour les constructions en région Outre-mer que ce soit en Martinique, en Guadeloupe, en Guyane ou à La Réunion. La mise en place de bornes ne devrait prendre qu’environ deux heures en ayant recours à un géomètre. Le papier officiel sur le terrain sera obtenu seulement quelques jours après cette phase de piquetage.
Continuer par la préparation des évacuations d’eaux et le décaissement du sol
Après le bornage, il faut passer par la préparation du système d’évacuation d’eau. Pour que les eaux de pluie puissent être évacuées, le terrain doit avoir une pente minimale de 5%. Cette pente sera par la suite bornée par un canal en béton. Pour certains types de terrain, il est nécessaire d’installer des systèmes de drainage, de regards ou encore de caniveaux. Cette étape permet de s’assurer de la stabilité du sol, indispensable pour que les fondations soient solides. Il est à noter que la profondeur des canalisations est régie par des normes. La durée de préparation peut varier de quelques heures à plusieurs jours selon le terrain. En même temps, il est nécessaire de préparer les entrées pour les piétons et/ou pour les voitures. Cette démarche ne doit pas être négligée dans le sens où si l’accès au terrain n’est pas assuré, les futurs locataires auront du mal à se déplacer. Il faudra ensuite procéder au décaissement ou décapage du sol en enlevant la terre jusqu’à l’apparition de couches solides. Remarquons que cette terre enlevée est très fertile. Elle pourra donc être réaffectée au jardin ou à d’autres systèmes de culture. De gros engins (tractopelles, bulldozers, camions …) sont mobilisés pour les superficies les plus importantes, de même que des professionnels. Pour des terrains de moindre superficie, des pelles et des brouettes suffisent et les travaux peuvent être effectués en interne.
Après la viabilisation, terminer par le remblaiement
La prochaine étape concerne la viabilisation qui permet au terrain d’acquérir les équipements modernes comme l’électricité, l’internet, le gaz … Il s’agit donc de la mise en place des tuyaux, des lignes téléphoniques, des différents câbles, etc. Ces installations, très précises, requièrent souvent la présence d’un expert. Elles doivent être suivies par le remblaiement qui comblera les trous laissés par la viabilisation. Les couches de remblai se composent de grosses pierres sous une couche de concassé avec du sable ou du gravillon en surface. Parfois, des films géotextiles sont mises en place avant. Séparant la terre de la couche de remblai, ils empêchent la repousse des végétaux (racines, mauvaises herbes, etc.) tout en étant perméables à l’eau. Ce type de films est également employé en dessous des terrasses sur lit de sable. L’épaisseur du remblai dépend de sa destination, elle varie de 10 centimètres pour une allée piétonne à 30 cm pour les voies pour matériel roulant lourd. Par ailleurs, sa stabilité peut durer jusqu’à 10 ans. Tous les procédés de remblaiement ont pour objectif de stabiliser le sol pour garantir la solidité de la construction. Il est cependant à préciser que le remblaiement est réglementé dans certaines communes. Il faut donc bien se renseigner sur le plan local d’occupation pour connaître les normes à respecter et avoir un bon terrassement. Arrivée à ce stade, la construction des fondations peut commencer.